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Surmortalité des filles de moins de 5 ans en Afrique de l’ouest et centrale : biais de données ou phénomène réel ?

Mariam BOUGMA, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Géraldine DUTHE, Institut National d'Etudes Démographiques
Christophe Z. Guilmoto, Institut de Recherche pour le Développement (IRD)

Les études qui portent sur les préférences de sexe et leurs implications sur la santé des petites filles se concentrent sur les pays d’Asie. En Afrique de l’ouest et centrale, la mortalité des enfants est encore élevée, la discrimination féminine en matière de santé peut sembler négligeable, et lorsque des niveaux anormaux de mortalité des filles sont observés, la fiabilité des données est mise en cause. Pourtant, il existe bien des inégalités de genre. L'objectif de cette communication est de s’appuyer sur diverses sources de données (recensements, estimations UN-IGME) pour identifier d’éventuels déséquilibres entre les sexes dans : (1) la population et (2) la mortalité infanto-juvénile. En effet, alors que la mortalité des filles devrait être inférieure à celle des garçons, on observe dans plusieurs pays de la région des rapports de masculinité qui augmentent au fil des jeunes âges et une surmortalité des filles dans la période infanto-juvénile.

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  Presented in Session 65. Gendered Denials, Discrimination, and Socio-economic Exclusion