GENRE ET PRATIQUE CONTRACEPTIVE CHEZ LES FEMMES VIVANT EN UNION EN RÉPUBLIQUE DU CONGO

Tavarès KOUDIMBA MBOUNGOU, UERPOD
Constance Mathurine MAFOUKILA, UERPOD
Gaston Nkouika-Dinghani-Nkita

Cet article utilise l’approche genre, met en lumière les facteurs influençant la pratique contraceptive chez les femmes qui sont dans des couples visibles. Il faut noter que la question de la procréation se pose avec acuité surtout pour celles engagées dans des « unions socialement bénies pour réussir la survie des clans par la procréation ». EDS 2005 a montré qu’au Congo 14,6% des femmes utilisent une méthode contraceptive moderne, 36,4% une méthode contraceptive traditionnelle et 49,1% n’usent d’aucune méthode contraceptive. Celles du dernier cas vivent en couple, sans un bon niveau d'instruction, sans emploi salarié ; par ailleurs elles sont plus jeunes que leurs conjoints, ne discutent pas de la planification familiale (PF) sont souvent membres des églises de réveil, adhèrent à l’idée que « les enfants sont un don de Dieu », désirent avoir des enfants supplémentaires, ont une certaine connaissance de la PF mais la désapprouvent.