APPROCHES EXPLICATIVES DU NON RECOURS AUX SOINS MODERNES APRES AVORTEMENT

Boris N'goran, IFORD
Danielle Ossonemane nguema Danielle, Direction générale de la statistique

Les gouvernements ont reconnu que un avortement était un problème majeur de santé publique. L’avortement est responsable de nombreux cas de stérilité des femmes et des décès enregistrés. Le rapport de l’EDSG-II du Gabon indique que 60,1% de femmes n’ont pas fait recours aux soins modernes après avoir pratiqué leur dernier avortement. Cet article se fonde sur le fait que les études antérieures dans le contexte gabonais se sont focalisées sur la pratique de l’avortement et pas sur le non recours aux soins après cet avortement. Dans une approche de régression logistique binomiale, il ressort que les femmes de l’Est milieu rural, celles qui ont effectué leur dernier avortement sans frais dans un établissement sanitaire traditionnel ou autre. Pour elles, les moyens financiers et l’obtention de la permission pour se rendre dans un centre de santé constituent un grand problème, ne font pas recours aux soins modernes après avortement.