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Essozimina BAMAZE N'GANI, Institut de Gouvernance des Sciences Humaines et Sociales de l'Université Panafricaine
Bien que les femmes représentent la majorité des migrants en Afrique, leur voix demeure sous-représentée dans les processus d'élaboration des politiques sur le continent. Cette étude défend l'idée qu'un renforcement des associations de migrantes existantes et la facilitation de l'émergence de nouveaux collectifs locaux pourraient contribuer à combler ce déficit. En analysant le plaidoyer mené par des associations au Sénégal, en Éthiopie et en Côte d'Ivoire, on montre qu'elles commencent à engager le dialogue avec les autorités nationales pour l'élaboration de stratégies populationnelles plus inclusives intégrant la dimension genre. Cependant, l'isolement de nombreuses femmes de retour reste un défi. La communication explore donc comment un soutien à la structuration de la communauté migrante au niveau local pourrait habiliter ces femmes à influencer collectivement les agendas politiques. Le plaidoyer organisé offrirait selon nous des perspectives prometteuses pour renforcer leur leadership et mieux intégrer leurs aspirations dans la gouvernance populationnelle nationale en Afrique
Presented in Session 14. Gendered migration and policies